Jour 1 – Boggera le matin, orage et tiques l’après-midi
Nous avons attaqué le week-end de bon pied avec une descente dans le canyon de Boggera, à Cresciano. Classé 4 étoiles, c’est un canyon très ludique : toboggans naturels, sauts, rappels, tout y est pour se mettre dans le bain – au propre comme au figuré ! Le débit était idéal, les sourires radieux. Une très belle mise en jambes dans un cadre enchanteur.
Après un pique-nique rapide sous un pont, à l’ombre du soleil tessinois, nous avons entamé la marche d’approche vers un second canyon prévu pour l’après-midi. Environ 35 minutes dans une forêt dense et bourrée de tiques, histoire de bien pimenter la montée.
Arrivés au départ du canyon, alors que nous nous préparions à enfiler les combinaisons… le tonnerre gronde. L’orage approche rapidement. Nous attendons un moment en espérant une accalmie, mais le niveau d’eau grimpe. Pas de doute : trop dangereux.
Nous rebroussons donc chemin, un peu déçus mais pleins de sagesse. En bas, au point de départ du canyon, la piscine naturelle – qui était bondée à notre arrivée – est désormais vide, tout le groupe en profite pour piquer une tête rafraîchissante et oublier la frustration dans une eau vive et claire.
Le soir venu, c’est une autre récompense qui nous attend : le risotto de Claude, ou de Jean-Pierre ? À moins que ce ne soit Vincent ? Peu importe son alias du jour, le risotto était parfait, tout comme l’ambiance durant la partie de Brändi Dog.
Jour 2 – Canyon de Censo : puissance et poésie
Pas de marche d’approche ce matin ! Grâce à une route privée, nous accédons directement au départ du canyon, tous entassés dans une voiture – Christophe jouant les contorsionnistes dans le coffre.
Le canyon de Censo, long de plus de 6 heures, nous plonge dans un univers sauvage et grandiose. Beaucoup d’eau cette fois-ci : des rappels dans des cascades rugissantes, de la bruine qui dessine des arcs-en-ciel féeriques, et des douches naturelles qui nous ont laissés parfaitement propres – ou presque.
Pause de midi sous le soleil, sur les cailloux, pour une torée façon neuchâteloise : cervelas et feu organisés par notre GO du jour. On n’oublie jamais ses racines, même au cœur du Tessin !
Quelques téméraires se sont essayés à des salto et pirouettes portés par la force de l’eau. Mention spéciale à Claude, qui a tenu à rincer sa combinaison sur mesure, même après cette série de cascades nettoyantes…
Le soir, changement de décor : dîner dans un agriturismo, où le patron, croisé entre deux mondes, nous a raconté avec humour ses anecdotes de travail… aux pompes funèbres. Quelques histoires de chutes en canyoning plus tard, personne n’a eu envie de raccrocher le baudrier. Bien au contraire.
Jour 3 – Canyon d’Iragna et bouquet final
Le troisième jour, nous retournons au canyon que l’orage du premier jour nous avait empêchés d’explorer. Et là… quelle merveille ! Des vasques limpides, des encaissements granitiques, des toboggans vertigineux et de magnifiques sauts, dont un de douze mètres pour les plus audacieux.
Parmi les points forts : une descente en fil d’araignée de 30 m, une autre de 40 m bien arrosée, et pour conclure en beauté, une tyrolienne installée par Fred et Christophe, testée avec sérieux par un groupe de Belges avant nous. Sécurité maximale, plaisir total.
Merci à toute l’équipe
Un immense merci à Fred, pour l’organisation hors pair de ce week-end, son calme, son efficacité, sa pédagogie et sa connaissance du terrain qui nous ont permis de profiter en toute confiance. Merci également à Christophe et Matthieu pour leur précieuse assistance sur le terrain. Et merci à tout le groupe pour l’esprit d’équipe, les rires, et ce délicieux mélange d’adrénaline, d’émerveillement et de convivialité.
Vivement la prochaine sortie !
Sylvie aidée par un Joël somnolant sur le chemin du retour