François et Maurice ont une santé vacillante qui ne leur permet plus de réaliser de longues randonnées ; c’est la raison pour laquelle ils ont fait ensemble des petites excursions de 2 ou 3 heures durant tout le séjour :
Lundi 18 : Voyage à Cogne par le Col du Grand-Saint-Bernard. Installation à l’hôtel Don Bosco[i]. Petite marche vers le belvédère et début du sentier nature au haut de la télécabine de Cogne. Vue magnifique sur la vallée et sur le massif du Grand Paradis.
Mardi 19 : Boucle à l’est de Gimillan vers l’Alpe Grauso en partie en forêt et le long d’un ancien bisse. Pique-nique près de deux maisons au-delà d’un petit pont de bois. Cette excursion fort agréable se termine par une bonne descente qui me fait "grincer des genoux".
Mercredi 20 : Temps médiocre. La plupart des participants se rendent à Aoste pour visiter la ville. François et moi faisons un aller et retour le long de la rivière depuis Valnontey. Montée rive droite, en passant près d’une curieuse maison construite entre deux immenses blocs de rocher. Nous traversons le torrent sur un petit pont de bois et descendons rive gauche, avec un arrêt dans un joli petit bistrot au-dessus de la rivière. Francine et Michel restés avec nous font la même balade mais ils remontent la rivière jusqu'au pont de l'Erfaulet, nettement plus en amont que celui que nous traversons. Après-midi : Visite du Musée de la Mine à Cogne.
Jeudi 21 : Boucle aux cascades de Lillaz, superbes. Au départ parcours géologique fort intéressant, malheureusement avec les panneaux explicatifs à moitié effacés. Bonne montée assez rude pour nous. Après-midi découverte en voiture de la vallée de Valsavarenge, point de départ de la voie normale du Grand Paradis.
Vendredi 22 : Du haut du télésiège de Pila au-dessus d’Aoste, montée au joli petit lac de Chamolè où nous avons pique-niqué, François et moi. Le reste de l'équipe est montée au col de Chamolè et certains sur une petite bosse au-dessus. Beaucoup de monde, temps superbe, vue magnifique sur la chaîne des Alpes valaisannes, découverte sous un angle très différent de celui auquel nous sommes habitués. Au retour, François peinait en raison de l'altitude, semble-t-il. Retour sans histoire avec des achats à la laiterie d’Orsières, à ne pas manquer !
Maurice Zwahlen
[1] Villaggio Alpino Don Bosco est une institution catholique très accueillante, avec des chambres confortables de 2 ou 3 lits. La demi-pension est fort bonne et les prix très abordables.
Organisateurs : Francine et Michel Perrenoud, Maurice Zwahlen
Participants : Jacqueline Bariffi, Marlène Bonjour, Jeanine et Giovanni Cassi, Gilberte Gerber, François Humbert, Jocelyne Kohli, Marc-André Nardin, Fiorella et Daniel Surdez, Claudine Ullmo, Berty et Maxime Zürcher
18 août 2025 : Boucle de Montseuc par le sentier nature
Départ pour 5 jours à Cogne dans la région du Val d’Aoste, et le plaisir de retrouver des clubistes venant d’un peu partout de notre canton, les regroupant dans différentes voitures en fonction de leur lieu d’habitation.
Point de rencontre pour tout le monde vers 13h30 à Cogne après avoir effectué un voyage sans encombre….
A notre arrivée, nous avons le plaisir de découvrir l’Oratorio Salesiano, hébergement situé tout près du centre de Cogne qui allait nous accueillir pour la semaine.
Une fois les retrouvailles célébrées, Michel notre chef de course, nous avait déjà concocté une première sortie pour l’après-midi.
Depuis la partie haute de Cogne nous avons pris le télécabine Pusé jusqu’au belvédère à 2072 m, point de départ du sentier nature, nous avons serpenté sur un tracé en boucle qui s’étend sur le versant boisé au nord-est de la Crête du Montseuc, dans le Parc National du Grand-Paradis (dénivelé 276 m, environ 3 km , 2 h de marche).
Un magnifique itinéraire s’offrait à nous avec des points d’observations s’ouvrant sur la vallée de Cogne, du Grand-Paradis et du Mont-Blanc. Ce sentier assez raide et plutôt fatigant s’articule le long de la crête du Montseuc en formant une boucle.
Nous avons croisé des chamois non craintifs et un petit chevreau qui nous regardaient passer comme si de rien n’était...
Après cette magnifique première randonnée en boucle, pour une belle mise en jambes, nous nous sommes arrêtés sur la terrasse du petit bar (point de départ de cette marche) pour boire un coup, puis avons repris le téléphérique pour regagner notre hébergement.
Cette première journée pleinement réussie a comblé tous les participants de ce voyage.
Après une bonne douche, un apéro bien mérité et un excellent souper, nous avons tous gagné nos chambres respectives pour une nuit reposante.
Jacqueline Bariffi
Mardi 19 août 2025 : Alpe Grauson
Nos anges-gardiens salésiens du "Don Bosco", l’hôtel religieux où nous logeons (excusez du peu) nous ont déjà préparé notre petit déjeuner, très tôt ce matin. Michel a opté pour la longue montée du Val Grauson : le départ est donc fixé à 7 h. Un petit bout de route en auto pour Gimillan. Ce hameau est situé un peu au-dessus de Cogne. Il abrite le superbe nouveau musée des mines qui relate l’activité principale des habitants de la vallée jusque dans la seconde moitié du XXe siècle.
C’est à plat que nous débutons notre balade, saluant au passage l’oratoire de la Madonna di Repenti. En nous retournant, nous pourrions presque apercevoir celle du Grand Paradis (un peu lointaine quand même)… Forêts de pins, prés roussis de sécheresse, chaleur écrasante, ravins : le ruisseau-torrent de Grauson nous montre la route. C’est plein d’émerveillement et de transpiration que nous pouvons contempler au bout d’une heure la splendide chute de Pila. Nous poursuivons notre montée jusqu’au Vieux Grauson, un ravissant alpage de 5 ou 6 toits.
Trois audacieux clubistes vont continuer pour rejoindre le refuge de Grauson-Neuf. Très dépités, ils n’atteindront jamais les lacs entrevus sur "maps" ou autres joyeusetés informatiques...
Retour donc, puis pique-nique au vieux Grauson où les trois mousquetaires ont la surprise de retrouver le gros de la troupe : nos amis ont choisi de rentrer par la rive droite du torrent et, à mi-parcours, ils ont dû remonter en raison d’un immense éboulement qui leur coupait la route. Descente donc par la voie normale gauche sur Gimillan .
Le ciel est devenu tout noir, la température est torride, on n’arrive déjà plus à entrevoir le massif du Grand Paradis et la belle Grivola.
Au Don Bosco, bien abrités, nous contemplons un orage violent : le tonnerre fait trembler les cloisons (trop fines...) et la pluie fait déborder les chenaux.
Très belle journée...relativement assez aventureuse pour des petits-vieux !
Un très grand merci à Francine et Michel pour ces beaux moments passés ensemble, et la belle camaraderie qui règne parmi nous tous.
Maxime Zurcher
Jeudi 21 août 2025 : Lac de Loie
Ce matin, 6 personnes décident de rester à Cogne ou dans les environs, de sorte que nous sommes 10 (Michel, Marlène, Jacqueline, Gilberte, Jocelyne, Marc-André, Jeanine, Giovanni, Fiorella et Daniel) à nous enfiler dans deux voitures pour nous rendre à Lillaz, un charmant village très fleuri, à environ 3 kilomètres de Cogne et à 1617 mètres d'altitude, point de départ de notre marche.
Nous traversons cette jolie petite bourgade et suivons un chemin plat sur quelques centaines de mètres avant de trouver un sentier très pentu, encombré à son départ d'arbres éboulés. Non loin, nous entendons le bruit sourd de l'eau et découvrons et admirons la magnifique chute du torrent d'Artier, quelques dizaines de mètres plus loin. La côte est raide et nous nous divisons en petits groupes. Heureusement nous sommes dans la forêt, bien à l'ombre. De temps à autre nous effectuons une pause pour nous hydrater et nous regrouper temporairement. Après un effort soutenu et plus de 730 mètres de dénivelé, nous arrivons au lac de Loie, vers 11 heures. Endroit idéal pour prendre une photo de groupe, pour nous désaltérer et pour admirer les têtards ainsi qu'un gros crapaud. Puis nous voyons Michel se dévêtir et plonger rapidement dans le lac pour une brève baignade sous nos applaudissements. Le temps de se sécher et nous voilà repartis en légère montée pour atteindre l'endroit le plus haut de notre course, le point 2379 d'où on jouit d'un magnifique panorama sur toute la région.
Déjà nous amorçons une longue descente d'environ 3 heures pour rejoindre les voitures. Nous nous arrêtons pour pique-niquer au-dessus des mayens de Bardoney où broutent quelques vaches. Puis nous longeons le torrent sur quelques kilomètres, profitant de belles vues sur les eaux miroitantes. Les chutes se rapprochent tout comme la magnifique auberge sise à cet endroit. Nous marquons un arrêt sympathique, pour nous désaltérer et pour les plus gourmands, pour manger glaces et gâteaux.
Couverts par le bruit de la cascade, nous rejoignons les voitures après 20 minutes de marche, le sourire aux lèvres, très contents de notre course.
Daniel Surdez
21 août : Valnontey 1667mt – Pont de l’Erfaulet
2 heures de balades A/R sans dénivellation le long de la rivière Valnontey
Berty, Claudine, Francine et Maxime
Transfert en 5 minutes de l’hôtel à Valnontey grâce à la navette gratuite qui passe devant notre logis. Durant ce petit trajet nous observons les dégâts et travaux en cours dans cette vallée étroite suite à l’inondation de juin 2024.
Depuis le village de Valnontey situé à cheval sur la rivière, nous remontons la rive droite par un chemin presque à plat, longeant d’abord une zone de tentes et camping-cars bien occupée. Nous continuons dans une petite forêt qui jouxte la rivière, au pied d’un pan de vallée assez abrupt. Nombreuses cascades. Soudain le chemin large est effondré dans la rivière et nous continuons sur un sentier. Après 55 minutes de marche, nous arrivons à une bifurcation et continuons le long de la rivière en laissant sur notre gauche un départ très raide vers le lac Money. A nouveau les dégâts récents de la nature sont bien visibles : blocs de rocher obstruant le torrent ainsi que le lit de la rivière. Notre course se termine après une dizaine de minutes devant le pont de l’Erfaulet en réparation au-delà duquel de nombreux refuges sont encore inaccessibles. Belle vue sur les glaciers et le fond de la vallée.
Retour par le même chemin jusqu’au pont traversant la rivière. Nous cherchons la jonction permettant d’atteindre le sentier supérieur redescendant à Valnontey mais nous nous heurtons à des propriétés privées. Dans nos errances nous atteignons une petite auberge bien cachée et charmante (Pra su Pia) à côté d’une ferme avec bétail. Nous mangeons une polenta aux champignons. Finalement nous pouvons regagner Valnontey par ledit sentier, bordant le Jardin botanique alpin et exposant des sculptures et des textes d’explication sur la vue. Depuis Valnontey nous regagnons l’hôtel grâce à la navette.
Francine Perrenoud