Le long du Doubs entre Soubey et Saint-Ursanne

01.05.2019             Le long du Doubs entre Soubey et Saint-Ursanne       Marche

 

Participants: Jocelyne Kohli, Françoise Kolly, Irmgard Wermeille, Jeanine et Giovanni Cassi, Philippe Golay, Michèle et Olivier Sandoz, Marie-France et Pierre-André Taillard (organisatrice) Maxime Zürcher et Maurice Zwahlen

         

Un message sur WhatsApp de Marie-France a suffi pour rameuter une douzaine de clubistes, disposés à profiter du seul jour de beau temps annoncé pour cette semaine et qui tombait sur un jour férié. Nous nous répartissons dans trois voitures, dans la cour du collège de Bellevue et sans histoire nous parvenons à Soubey en un peu plus de 45 minutes. Il ne fait pas très chaud, le temps est idéal pour marcher.

Nous commençons notre randonnée à 10 h 30 sur la rive droite du Doubs et suivons une petite route goudronnée qui nous amène rapidement près d'une grosse bâtisse à droite appelée Les Moulins, située sur un petit affluent qui faisait tourner toutes sortes de machines jusqu'à la fin du 19e siècle. Nous passons ensuite près d'une ferme Le Champois. De là, c'est un bon chemin  tantôt en forêt, tantôt à découvert, qui nous amène à La Réchesse, puis à  La Charbonnière. (Encore une!... Il y a nombreux endroits portant ce nom, au Doubs et dans le Jura, preuve d'une activité autrefois très importante). Une passerelle nous permet de passer rive gauche où nous faisons un petit arrêt, après une heure de marche.

Le bon sentier qui suit passe dans une forêt clairsemée au pied de gros rochers appelés Dô les Roltches, (certainement un nom provenant de l'ancien patois jurassiens). La marche est agréable et fréquemment de beaux coups d'oeil sur la rivière s'offrent à nous. Nous faisons quelques petits arrêts pour écouter, -et pour les plus chanceux, pour observer des fauvettes que Pierre-André nous signale. A la sortie du bois, nous arrivons à une maison La Tchéteva près de laquelle nous nous arrêtons pour pique-niquer. Il fait bon, l'ambiance est fort sympathique, et nous nous attardons quelque peu.

Nous nous remettons en route pour Tariche un restaurant où nous prendrons le café. Cependant il se trouve rive droite et c'est sur une barque attachée à un câble et manœuvrée grâce à une poulie à bras qu'en deux traversées, toute l'équipe sauf moi se rend au bistrot. Mais il a fallu toute l'ingéniosité de Giovanni pour faire fonctionner un mécanisme récalcitrant et quelque peu abîmé. Pendant que mes amis font une pause-café, je poursuis mon chemin rive gauche, un peu plus lentement car les marcheurs du CAS ne lambinent pas. J'apprécie particulièrement le paysage, les magnifiques couleurs printanières, les champs de pissenlits et les premières feuilles des arbres d'un beau vert-tendre.  La rivière, pour ainsi dire apaisée offre sur tout le parcours un paysage, plus ouvert que dans les Côtes du Doubs près de chez nous. A  partir de La Lomène, les eaux qui allaient franchement vers le nord, obliquent brusquement vers l'ouest, vers Saint-Ursanne puis vers la France.

Je parviens au but de notre randonnée une bonne demi-heure avant les autres, j'ai le temps de faire un petit tour dans le vieux bourg de Saint-Ursanne. A l'arrivée de mes amis, nous nous dispersons. Avec Maxime, je vais visiter la belle église romane, gothique et baroque ainsi qu'un magnifique cloître offrant une atmosphère apaisante. Un bus postal nous conduit en une demi-heure à Soubey, d’où nous rentrons avant 18 heures. Merci à Marie-France pour son excellente initiative et pour son choix d'une toute belle course appréciée par tous les participants

Approximativement 15 km, presque à plat mais selon le topo de Swiss Mobile plus d'une centaine de mètre de dénivelés positif et négatif, 4 grosses heures de marche effective.