Marcel Sautebin

Durant plus de 60 ans, Marcel Sautebin a été un des membres les plus fidèles de la section de la Chaux-de-Fonds du Club Alpin Suisse. Récemment décédé, nous conservons de lui un souvenir impérissable car durant de très nombreuses années, il fut un membre particulièrement actif de notre société.

Compétent et chaleureux, il se faisait un point d'honneur de transmettre ses vastes connaissances aux alpinistes moins expérimentés que lui et surtout de susciter des vocations parmi les jeunes. Et lorsque quelqu'un peinait dans un passage délicat, il prenait toujours le temps de l'aider, de le conseiller, de l'encourager. Il était un bon pédagogue et il aimait enseigner la montagne sous tous ses aspects aux enfants du club.

Je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de faire des courses avec lui, et ce sont Roland et Zazi Parel qui m'ont donné des indications sur quelques-unes de ses activités au sein de la section :

Tout d'abord, il y a fort longtemps, il a participé et animé le groupe des "jeudistes" ; Avec sa compagne Denise Cuche, il partait presque chaque semaine pour de belles excursions dans le Jura avec ce groupe de randonneurs qui alors était mixte, (vu que les femmes n'étaient pas encore admises au CAS), et qui regroupait entre autres des médecins, des dentistes, des avocats ou des notaires qui avaient congé ce jour-là.

Quelques dates :

  • 1975 : Participation active de Marcel au premier agrandissement de notre cabane de Valsorey.
  • 1984 : Semaine clubistique : Tour de la Silvretta
  • 1985 : Semaine clubistique : Parc National de la Vanoise
  • 1991 : Semaine clubistique sur les crêtes du Jura
  • 1991 : En automne, randonnées dans le Massif des Bauges
  • 2003 : Semaine clubistique en Haute Engadine.

Ce ne sont là que quelques points de repère dans la longue et fructueuse carrière d'alpiniste de Marcel qui fut presque toujours accompagné par son amie Denise.

Nous tenons encore à remercier Marcel et sa famille pour les dons généreux faits à notre Club et nous leur présentons nos condoléances quelque peu tardives.

Maurice Zwahlen