Au mois de février Claude m’a rendu attentif à la sortie canyoning du CAS de cette année. Mais comme d’habitude, je m’y suis pris à la dernière minute et j’ai envoyé un message à Fréd avec peu d’espoir qu’il reste une place pour moi. « Une telle sortie est certainement déjà complète depuis longtemps » me suis-je dit. C’est alors avec surprise et joie que j’ai reçu une réponse positive quelques jours plus tard. Mon étonnement s’est encore accru par la suite quand j’ai vu avec quel professionnalisme, calme et gentillesse Fréd nous a guidé à travers les canyons.

Après des chutes de neige sans fin, le manteau neigeux semble enfin stabilisé et l’envie d’aller
grimper une grande face réalisable. Le week-end s’annonce beau et il n’en faut pas plus pour motiver
Christophe. Je commence la recherche frénétique d’itinéraires dans différents topos et passe en
revue nos possibilités. Les goulottes au pied du Grand-Combin? La cabane est pleine et la montée

Nous en étions déjà avertis: Notre tentative de gravir le Bishorn à ski avait peu de chance, puisque la météo allait se détériorer dimanche après une journée annoncée radieuse samedi. Mais comme la montée à la cabane Tracuit est déjà une grande course, nos participants étaient d'accord de tenter le coup sans garantie du sommet.

Par un beau matin de juin, notre super-organisatrice a réussi à motiver 17 clubistes de tenter le tour
des Gastlosen…. sous la pluie !
Arrivés au départ du télésiège du village de Jaun, nos espoirs d’un temps sec furent vite déchus. En
effet, une pluie battante et des nuages bas nous ont été servis en guise de bienvenue. Qu’à cela ne
tienne, la joyeuse équipe, contente de se retrouver, rayonne à la place du soleil. Chacun à sa
combine pour rester au sec : pèlerine, pantalons de pluie, veste imperméable, parapluie, etc.

La journée d'escalade était prévue initialement au Stockhorn mais voilà les caprices de la météo ces jours nous ont contraint de renoncer et se diriger vers les Sommêtres. Là, le repli est plus rapide en cas de pluie. La grande et joyeuse troupe a pu profiter du rocher dans les différentes voies. Puis vers 13h, la pluie s'est invitée. Du coup on a profité pour croquer un morceau avant de se concerter pour élaborer les choix quant à la suite. Finalement tout le groupe a cessé la grimpe avant l'averse suivante. Voilà la journée de grimpe a été courte mais intense !