Lundi 12.08.2024 Qui en voitures, qui en train, nous nous retrouvons tous un peu avant midi sur la terrasse de l'hôtel Eden d'Ilanz, fermé jusqu'à 16 heures. Pique-niques tirés des sacs (ou achetés en face à la Migos), sur les sièges confortables de "notre" hôtel, à l'ombre car il fait une chaleur à laquelle nous ne sommes guère entraînés.
Après un copieux petit déjeuner, six participants décident d’aller gravir l’arête de la Grande
Chenalette, alors que deux vont grimper vers le lac des Toules et que notre malheureuse blessée
rentre afin de passer quelques examens médicaux.
Le groupe des six se rend en voiture jusqu’au col du Grand-St-Bernard. De là nous suivons le sentier
qui mène au pas des Chevaux, jusqu’à une petite sente qui monte sur la gauche qui nous
conduit au pied de l’arête. Les deux participants les plus rapides sont déjà prêts et commencent à
Le groupe se retrouve à l’auberge du Crêt sur la route du Grand St Bernard.
Au vu des orages annoncés pour le dimanche il est décidé de faire la plus longue arête le
samedi, celle des Becs noirs.
Départ de l’Hospitalet pour le groupe divisé car 2 participants bien expérimentés profitent de
faire quelques longueurs avant de nous rejoindre sur l’arête.
L’accès au début de l’arête est assez peu marqué et chemine dans des étendues de
rhododendrons et autres plantes sauvages odorantes. Le temps est radieux.
Objectif du jour : Ascension du Steghorn alt. 3147m par la voie normale, depuis la LämmerenHütte
alt. 2501m. Jolie course alpine glacière et pas trop difficile.
Nous nous réveillons à 5h00, la météo est bonne, et démarrons à 6h15, après un bon petit déjeuner.
Là un invité surprise et peu farouche se présente à nous devant la cabane, tenant en son bec une
saucisse, euhh non, plutôt dans sa gueule car il s’agit de Maître renard. Malgré lui avoir dit qu’il était
joli et beau, il ne lâcha pas sa proie et continua son chemin sans daigner nous dire mot…
Samedi matin, l’escalade est au programme et nous avons beaucoup de secteurs à choix.
Nous optons pour celui qui se situe proche de la cabane car deux participants doivent nous
rejoindre dans la matinée.
A peine sortis, des marmottes nous observent et nous offrent un magnifique spectacle le
long du chemin. Elles ne sont pas trop farouches car elles ont de multiples échappatoires.
Elles ne pousseront des cris d’alerte que lorsqu’un gypaète barbu survolera les lieux.
Nous nous adonnons à la grimpe, alternant les binômes et les voies tout en nous